1983

De Jean Robert-Charrier • Avec Chantal Ladesou

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27/09/2022 SEPTEMBRE 2022 > 12 MARS 2022

Durée : 1h30

Horaires

Du jeudi au vendredi 20h, samedi 16h et 20h30, dimanche 16h

Tarifs

Tarifs de 12 à 55 € selon catégories
Né(é) en 1983, vous bénéficiez d'un tarif à -50%

Dernière le 12 mars : représentation suivie d'une soirée spéciale Années 80 avec Paris Lip Sync

Des épaulettes, des brushings, des paillettes, Chantal Ladesou, un vieux qui meurt et un téléphone à roulette… Tous les ingrédients pour le retour du Boulevard à la Porte Saint-Martin !

En 1983, après un succès fulgurant dans l’univers de la mode, Michèle Davidson décide de se couper totalement du monde - quelques mois seulement - pour retrouver l’inspiration.
Sauf qu'on est en 2022 et qu’elle est toujours enfermée…
Sa découverte de notre époque actuelle sera un véritable choc des cultures avec les années 80.


« Un boulevard désopilant et énergique »
Télérama TT

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« Décor fou, Chantal Ladesou s’en donne à cœur joie... Fous rires assurés »
ELLE

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Une pièce de Jean Robert-Charrier
Mise en scène par l’auteur
Avec Chantal Ladesou, Dominique Daguier, Clémence Ansault en alternance avec Adèle Royné, Michel Ansault en alternance avec Michel Dussarrat, Anaïs Harté, Florence Janas en alternance avec Sabine Moindrot

Collaboration artistique : Guillaume Morin
Scénographie : James Brandily
Lumières : Kellig LeBars, assistée de Mathilde Domarle
Son : Yoann Blanchard
Costumes : Michel Dussarrat, assisté de Maxime Fontanier
Coiffures, maquillages : Michelle Bernet

La première fois que j’ai vu Chantal Ladesou dans une pièce de théâtre, je suis arrivé en retard. J’ai couru à m’en décrocher un poumon, je suis arrivé suant et essoufflé au théâtre, je me suis installé dans la salle alors que le spectacle avait déjà commencé.
Comme tout boulevard qui se respecte, il laissait le temps d’une grande scène d’ouverture avant que la vedette n’entre en scène. Par chance donc, Ladesou n’était pas encore sur le plateau.
Et puis j’ai entendu sa voix, off. Au premier son la salle était hilare.
Et puis j’ai vu son ombre apparaitre et enfin son corps.
C’est ça Ladesou. Une voix, une ombre, un corps.
Ca m’a immédiatement rappelé un concert de Tina Turner au Palais des Congrès de Paris. J’étais gamin, j’avais été sélectionné pour être l’un de ses choristes, j’étais donc aux premières loges.  
La rockeuse, star planétaire, commençait à chanter off, puis l’ombre de sa crinière apparaissait et enfin son corps aux mouvements ravageurs faisait son entrée. Cela mettait la salle en délire.  
Ladesou - Turner, même combat.  
Le public de l’une est peut-être un poil moins rock que le public de l’autre… mais l’impression d’artiste surnaturelle lorsqu’elles apparaissent est la même.
Ladesou a su créer un personnage unique. Une sorte de clown chic, dégingandé et puissant.  
C’est une erreur de la comparer à Maillan. Ladesou ne se compare pas à d’autres reines du Boulevard. C’est pour cette raison qu’il faut lui écrire des pièces sur mesure. Qu’il faut s’acharner à fondre le rythme des répliques dans celui de sa propre horloge interne.  
Ecrire pour Ladesou c’est accepter que son tempo sera toujours le roi.
Ladesou c’est un monument national que les spectateurs viennent visiter et revisiter avec des attentes très précises. Ils se souviennent précisément quelles émotions ils ont vécu la première fois et ils veulent que cela recommence.
C’est ça le point commun entre Ladesou et les années 80 d’ailleurs.
Les gens se souviennent précisément de ces dernières années de liberté et rêveraient de pouvoir s’y replonger.
Depuis quelques saisons, à la Porte St Martin, nous avons fait évoluer nos programmations vers des genres théâtraux éloignés du Boulevard. Un nouveau public est devenu fidèle de notre théâtre. Nombreux sont ceux parmi eux à n’avoir jamais vu Ladesou sur scène. Ils ont tellement de chance, ceux-là, d’avoir une nouvelle occasion de venir l’applaudir en chair et en os pour la première fois.  
Alors, avec toute l’équipe de création (le très important Guillaume Morin à qui l’on doit beaucoup, la brillante Kelig Le Bars aux lumières, le fantasque James Brandilly à la scénographie et notre fidèle Dussarrat aux costumes), nous avons essayé de créer un spectacle à la hauteur de la démesure de notre héroïne.  
Nous avons associé à notre muse des acteurs venus d’horizons très différents les uns des autres pour créer une troupe hétérogène et solide.
Bientôt, sur la scène du Théâtre de la Porte Saint-Martin, il y aura Chantal Ladesou et sa bande.  
Bientôt les gens frémiront en entendant ses intonations, en voyant ce corps agile et incroyablement souple déambuler.  
Bientôt, et pendant quelques mois, des jeunes et moins jeunes découvriront ce que c’est que la Ladesou en scène et cela modifiera pour longtemps leur perception du théâtre de Boulevard.

Vive Les années 80, vive le Boulevard, vive sa Reine. 

Jean Robert-Charrier, auteur et metteur en scène

En partenariat avec RTL, France TV, Le Parisien

Théâtre de la Porte Saint-Martin, Cassonade et Pascal Legros Organisation